Les 5 leçons de vie à apprendre de vos enfants !20 min de lecture

As-tu déjà rêvé de redevenir un enfant ? Je suis sûr que oui, au moins une fois dans ta vie ! De retrouver cette époque où les responsabilités n’existaient pas, où les contraintes étaient absentes et où les problèmes semblaient ne pas avoir leur place. Ces moments où tu étais pleinement dans ton monde, plongé dans ton imagination.

Il suffit d’observer une cour de récréation pour voir à quel point les enfants vivent intensément. Maintenant, fais l’exercice inverse : observe les adultes autour de toi – au travail, dans la rue, dans les magasins. Y retrouves-tu cette même énergie ? Cette même envie de profiter complètement de la vie ?

Si je te pose la question, c’est parce que la réponse est évidente : non.

Mais pourquoi ? Comment se fait-il que cette énergie débordante disparaisse en grandissant ? Pourquoi devenons-nous plus des zombies errants dans notre propre vie que de véritables acteurs ?

La réponse est aussi simple que complexe : les enfants savent comment vivre, alors que nous, adultes, passons notre temps à nous imposer des barrières.

Dans cet article, je vais te montrer pourquoi tes enfants sont en réalité les meilleurs coachs en développement personnel que tu pourrais avoir, et pourquoi tu devrais t’inspirer d’eux pour te libérer des freins qui t’empêchent de vivre pleinement.

Voici 5 principes essentiels que tes enfants appliquent naturellement et que tu devrais adopter dès aujourd’hui !

1. L’indifférence : tes enfants se fichent du regard des autres

Laisse-moi te raconter une anecdote qui va sûrement résonner en toi.

L’autre jour, j’étais avec mes filles et ma compagne dans un magasin, profitant d’un samedi ensoleillé en famille. À l’entrée, il y avait un escalator. Instantanément, nos filles de 3 et 11 ans, Elena et Mya, se sont précipitées dessus, émerveillées.

Une fois en haut, elles ont découvert un espace rempli de livres, de jeux de société et de jouets. Leur réaction ? Elles ont couru dans l’allée principale, jetant des regards curieux à droite et à gauche, éclatant de rire, touchant à tout, s’asseyant par terre pour feuilleter des livres.

Si tu es parent, tu as certainement déjà vécu ce genre de scène. Et quelle a été ta réaction ? Je parie que tu leur as déjà demandé de se calmer, de ne pas toucher à tout, ou encore de rester près de toi.

Je le sais, parce que je faisais la même chose.

Jusqu’au jour où je me suis posé la question qui a tout changé :

Pourquoi est-ce que je leur demande ça ?

La réponse a été immédiate : parce que j’avais honte de leur comportement. Pas parce qu’elles faisaient quelque chose de mal, mais parce que je craignais le regard des autres.

C’est là que j’ai compris une chose essentielle : en leur disant « Calmez-vous ! », « Restez près de moi ! », « Arrêtez de faire du bruit ! », je ne faisais que leur transmettre ma propre peur du jugement. Une peur irrationnelle, dictée par cette pression sociale invisible qui nous pousse à nous conformer.

Mais maintenant, pose-toi cette question :

Est-ce que, dans ces moments-là, tes enfants ont l’air stressés ? Est-ce qu’ils sont anxieux en jouant, en courant, en riant ?

Absolument pas.

Pourquoi ? Parce quils ne se soucient pas de ce que les autres pensent d’eux. Ils agissent naturellement, portés par l’instant présent.

Et voici ce qui est encore plus fou : la plupart du temps, cette crainte du regard des autres est une illusion. Ce sentiment vient de nous, pas des autres. La vérité, c’est que la plupart des gens autour de nous sont bien trop occupés avec leurs propres pensées pour juger nos moindres faits et gestes.

Et maintenant, imagine tous les moments de la journée où cette peur te freine. Toutes les fois où tu n’oses pas dire ce que tu penses, où tu t’empêches d’agir, où tu te brides par peur du jugement.

Réalise à quel point cela t’empêche de vivre pleinement.

Nos enfants sont la preuve vivante que cette peur est une illusion. Ils pratiquent, sans le savoir, une forme de minimalisme émotionnel : ils ne se posent pas mille questions, ils vivent.

Et crois-moi, depuis que j’ai adopté leur état d’esprit, ma vie a radicalement changé. Moins de doutes, moins de peurs… et ce que ça fait du bien de se foutre du regard des autres !

Moralité : libère-toi du regard des autres !

Ce sentiment est une barrière invisible qui t’empêche de t’épanouir. Il est inutile et ne te servira jamais.

Alors, la prochaine fois que tu ressentiras cette peur sociale monter en toi, pose-toi une seule question :

À qui ai-je envie de donner raison ?

À cette pression sociale absurde qui m’empoisonne ?
Ou à mes enfants, qui détiennent la clé pour mieux vivre ?

2. La persévérance : l’abandon n’est pas une option chez tes enfants

Que tes enfants soient grands ou encore en bas âge, tu es forcément passé – ou tu passeras – par l’étape de l’apprentissage de la marche ! C’est un moment crucial dans la vie d’un enfant et, pour les parents, une étape clé qui nous fait réaliser à quel point notre enfant grandit d’un coup.

Je suis passé par là avec ma première fille et je revis cette étape avec ma seconde, qui vient tout juste d’apprendre à marcher à 1 an et 2 mois. Quel bonheur de la voir se déplacer dans la maison, presque aisément ! Et que ce soit avec Elena, ma première, ou avec Charlie, ma seconde, le constat est identique : elles sont tombées un nombre incalculable de fois, mais elles se sont toujours relevées, encore et encore, jusqu’à y parvenir.

Cette leçon va bien au-delà de la marche. Dans l’apprentissage de la motricité fine, les enfants essaient, échouent et recommencent jusqu’à réussir. Dans l’apprentissage du langage, c’est pareil : ils répètent inlassablement un mot jusqu’à le dire correctement. La persévérance est une constante dans la vie d’un enfant… Jusqu’à ce qu’il devienne adulte.

En grandissant, nous perdons souvent cette capacité naturelle à surmonter les difficultés et à nous relever après un « échec ». Pourtant, la persévérance est la clé pour avancer dans la vie : si l’on abandonne au moindre obstacle, comment progresser ? Si l’on se focalise sur l’« échec », comment se relever et évoluer ?

D’ailleurs, tu as remarqué que j’ai mis le mot « échec » entre guillemets. Pourquoi ? Parce qu’un enfant ne voit pas ses tentatives comme des échecs. Lorsqu’il apprend à marcher, il tombe, se relève et recommence, sans se demander s’il a « échoué » ou « réussi ». Il expérimente. Et c’est précisément cette mentalité qui le fait progresser naturellement !

En grandissant, nous avons tendance à associer l’échec à quelque chose de négatif et la réussite à une finalité absolue. Néanmoins, la persévérance, c’est comprendre que chaque essai est une étape du chemin, et non une fin en soi. Si un enfant s’arrêtait à sa première chute en se disant « je ne suis pas fait pour marcher », il ne marcherait jamais. Pourquoi serait-ce différent pour nous, adultes ?

Alors, au lieu de voir un échec ou une réussite, vois plutôt une expérience. Chaque expérience est une opportunité d’apprentissage, une occasion d’ajuster ta trajectoire. L’important, ce n’est pas seulement l’arrivée, mais aussi le chemin parcouru.

  • Tu as raté un examen ? Ok, prends du recul et demande-toi ce que ça t’a apporté.
  • Tu as loupé un entretien d’embauche ? Super, tu as tenté, et c’est ça qui compte !
  • Tu as atteint un objectif ? Excellent ! Maintenant, quelle est la prochaine étape ?

Tu vois où je veux en venir ? Les enfants sont toujours dans cet état d’esprit d’expérimenter sans crainte de l’échec. Ils ne se préoccupent pas de réussir ou d’échouer, ils veulent simplement le faire.

Moralité : essaie, encore et encore !

Ne cherche pas à atteindre une réussite figée, cherche plutôt les multiples expériences que t’offre ton chemin. N’aie qu’un seul objectif : avancer.

Dis-toi qu’une fois le sommet d’une montagne atteint, il y en aura toujours d’autres à gravir. C’est ce qui rend l’aventure passionnante ! Prends exemple sur tes enfants : ils avancent, tombent, se relèvent et recommencent, sans jamais se poser la question d’un échec ou d’une réussite.

Fais pareil. Expérimente, apprends, progresse. Chaque jour, deviens une meilleure version de toi-même !

3. Curiosité : et si tu redevenais un explorateur de la vie grâce à tes enfants ?

« La curiosité est un vilain défaut. »

J’ai entendu cette phrase un nombre incalculable de fois, et toi aussi, non ? Elle sous-entend que trop de curiosité peut t’attirer des ennuis. Pourtant, je suis bien décidé à te prouver le contraire ! Mieux encore : à la fin de cet article, tu seras convaincu que la curiosité est une force à cultiver pour le restant de tes jours !

Tu es prêt ? Ok, c’est parti !

Tout d’abord, laisse-moi te poser une question :

Si l’Homme était dépourvu de curiosité, où en serions-nous aujourd’hui ?

Tu as une idée ? Nulle part.

Si la curiosité n’avait jamais existé, je ne serais pas assis sur ma chaise (ou par terre) en train d’écrire cet article, et tu ne serais pas en train de le lire. Pourquoi ?
Parce que l’Homme n’aurait tout simplement jamais évolué.

Prenons un exemple simple : les hommes préhistoriques.
Si ces premiers explorateurs n’avaient pas été curieux du monde qui les entourait, comment auraient-ils découvert les fruits comestibles dans la nature ?
S’ils n’avaient pas eu l’envie d’explorer de nouveaux territoires, comment auraient-ils survécu et évolué ?

Un autre exemple, plus récent :
Si Christophe Colomb n’avait pas été animé par une soif de découverte, il n’aurait jamais mis les voiles vers l’inconnu et découvert l’Amérique en 1492.

Encore plus proche de nous :
Si les scientifiques et ingénieurs de la NASA n’avaient pas eu la curiosité de savoir si l’Homme pouvait marcher sur la Lune, Neil Armstrong n’aurait jamais accompli cet exploit historique en 1969 lors de la mission Apollo 11.

Convaincu ?
La curiosité est un moteur incroyable, et la bonne nouvelle, c’est que nous naissons tous avec cette faculté.

Maintenant, observe attentivement tes enfants.

Lors d’une sortie, ils débordent non seulement d’énergie, mais aussi de questions en tout genre :

  • « Maman / Papa, pourquoi le ciel est bleu ? »
  • « Pourquoi y a-t-il du vent ? »
  • « Pourquoi fait-il chaud ? »

Et bien d’autres encore !

À la maison, je ne compte même plus le nombre de questions que mes filles me posent chaque jour. Si tu as un bébé ou des enfants plus grands, tu sais qu’un bébé touche à tout, goûte tout, observe tout et explore son environnement avec une curiosité insatiable.

Pourquoi ?
Parce que tout est nouveau pour lui. Il ne connaît rien en arrivant sur Terre !

La curiosité est donc ancrée en nous dès la naissance.

Lorsqu’un enfant touche à tout, observe son environnement ou te bombarde de questions, il développe en réalité une faculté essentielle. C’est grâce à cette curiosité que l’Homme a pu :

  • Voyager dans l’espace
  • Créer des technologies révolutionnaires
  • Découvrir des remèdes contre des maladies
  • Innover dans tous les domaines

C’est ainsi que chaque génération inspire la suivante à explorer encore plus loin.

Albert Einstein le disait très justement :

« L’important est de ne jamais cesser de poser des questions. Ne perdez jamais une sainte curiosité. »

Moralité : inspire-toi de tes enfants et sois curieux de tout !

La curiosité d’un enfant est un moteur puissant qui lui permet de découvrir un monde rempli de richesses. Reconnecte-toi à cette curiosité naturelle !

  • Ose explorer de nouveaux horizons
  • Essaie des activités inédites
  • Pose des questions

Remets en question ce que tu tiens pour acquis

L’important, c’est de sortir de ta zone de confort et d’observer le monde avec un regard neuf. Plus tu cultiveras cette curiosité, plus tu enrichiras ton quotidien et ouvriras ton esprit à de nouvelles possibilités.

Comme tes enfants, sois avide de découvertes et d’apprentissage.
Car c’est ainsi que l’on grandit, tout au long de notre vie

4. La spontanéité : comme tes enfants, ose agir sans trop réfléchir !

Tu as sûrement déjà entendu dire que « la vérité sort de la bouche des enfants », non ? Eh bien, c’est vrai ! Les enfants ont très peu de filtres, voire pas du tout. Ils s’expriment avec une sincérité désarmante, sans arrière-pensées, sans barrières. Et souvent, ça donne des situations cocasses qui nous pousse à esquisser un sourire.

Les enfants sont, de loin, les êtres humains les plus spontanés. Ils disent ce qu’ils pensent à l’instant T, sans se demander si ça plaira ou non. C’est comme si leurs paroles sortaient naturellement, sans passer par un filtre de réflexion. Je le vois tous les jours avec ma fille de presque 4 ans : sa spontanéité est aussi amusante que formatrice.

Même les phrases les plus simples – « Je t’aime papa d’amour » ou « Non, j’ai pas envie » – sont d’une importance capitale. Pourtant, nous, adultes, avons tendance à oublier de les dire au quotidien. À quel point as-tu déjà répondu « oui » à des choses que tu ne voulais pas faire, juste par habitude ou par peur de déplaire ? Moi, personnellement, j’ai arrêté de compter… Par contre, à l’inverse, combien de fois entends-tu des ‘’ je t’aime ‘’ au quotidien ? Très peu, malheureusement

Prenons un autre exemple : ma fille de 1 an et 3 mois, Charlie. Quand elle ne veut pas d’un objet ou qu’elle a fini de manger, elle tourne simplement la tête de gauche à droite pour dire « non ». Ma fille Elena, elle, n’hésite pas à dire à sa grande sœur de 12 ans : « Je veux être seule pour jouer, ne rentre pas dans ma chambre. »

Regarde les enfants autour de toi – chez toi, chez des amis ou à l’école. Leur manière d’interagir est d’une simplicité déconcertante. Pas de non-dits, pas de filtres inutiles. Ils ne sont pas paralysés par la peur du regard des autres. Ils vivent avec légèreté, alors que nous, adultes, nous nous mettons des blocages inutiles.

Et toi, si tu vivais avec plus de spontanéité ?

Combien de fois as-tu voulu parler sans oser le faire ? Dire quelque chose d’important à quelqu’un sans en avoir le courage ? À force de trop réfléchir, on finit par perdre du temps et de l’énergie à se créer des scénarios dans notre tête, au lieu d’agir.

Je vais te raconter une anecdote. À l’école, j’étais un timide maladif. Impossible pour moi de lever la main en cours, de parler en public, d’adresser la parole à mes camarades sans rougir et bégayer. Même demander une information simple était une épreuve. Je n’osais pas parler à une fille ou même à un inconnu. Cette timidité m’a suivi dans ma vie professionnelle et personnelle.

Puis un jour, j’en ai eu marre. Je me suis levé et je me suis dit : « Tu vas continuer combien d’années à laisser cette timidité te bouffer ta vie ? »

Dès lors, à chaque situation où je ressentais de l’inconfort, je me répétais une phrase simple : « Qu’est-ce que tu as à perdre ? Rien. Alors fonce. »

Si je devais parler en public et que le trac montait, je me disais : « Au pire, ça se passe mal… et alors ? Qu’est-ce que ça change réellement ? » Et à force de me conditionner ainsi, j’ai appris à me libérer de ces petits blocages futiles.

Sans le savoir, j’avais en réalité retrouvé une compétence naturelle qu’ont les enfants : la spontanéité. Cette capacité à oser sans trop réfléchir, à suivre son instinct au lieu de trop intellectualiser chaque situation.

Oser dire « non » sans culpabiliser

Si un jour quelqu’un te demande un service mais que tu n’as pas envie, ou que tu as déjà prévu autre chose, pourquoi dire « oui » par défaut ? Dis simplement « non« .

Pourquoi se torturer en imaginant la réaction des autres ? Pourquoi chercher à toujours faire plaisir au détriment de son propre bien-être ?

Bien sûr, je ne dis pas qu’il faut balancer des vérités crues à tout va ou refuser tout ce qu’on te demande. Mais ce que je t’invite à faire, à la manière des enfants, c’est d’oser lâcher prise et être plus instinctif.

Si ton patron te demande une tâche pour laquelle tu ne te sens pas compétent, ose dire : « Je ne peux pas. » Plutôt que d’accepter par peur, au risque de galérer ensuite.

Si quelque chose ne va pas dans ta famille, au lieu de tout garder pour toi, parle sans détour. Encore une fois : qu’as-tu à perdre ? Rien. Mais à y gagner ? Énormément.

Moralité : Imprègne-toi de cette spontanéité que tes enfants maîtrisent à la perfection ! 

Avec cette capacité extraordinaire, ose au quotidien. Garde ce dicton en tête chaque fois qu’un blocage tente de te freiner :

« Qui ne tente rien, n’a rien. »

À force de t’habituer à oser, à dire ce que tu penses, à être vrai sans te cacher derrière des excuses, tu verras que ta confiance en toi grandira. Tu avanceras avec beaucoup plus de légèreté.

Rappelle-toi : l’inaction pèse des tonnes sur ton bien-être, tandis qu’oser pèse quelques grammes.

5. L’écoute de soi : réapprend à t’écouter grâce à tes enfants

As-tu déjà remarqué à quel point les enfants savent instinctivement ce dont ils ont besoin ? Ils dorment quand ils sont fatigués, ils mangent quand ils ont faim, ils expriment leurs émotions sans retenue…

Je le vois tous les jours avec Elena, ma fille de 4 ans, Charlie, ma fille de 1 an et demi, et ma belle-fille de 12 ans, Mya, qui est en situation de handicap (elle a environ 6 ans de retard scolaire, ce qui fait qu’elle réfléchit comme une enfant plus jeune). Lorsqu’elles sont fatiguées, elles dorment. Peu importe l’endroit : en voiture, à la maison, chez quelqu’un, dans la poussette. Quand elles ont faim, elles demandent à manger, sans se soucier de l’heure. Et lorsqu’elles ressentent une émotion, qu’elle soit de la joie, de la frustration ou de la tristesse, elles l’expriment directement, sans filtre.

Et toi ? Fais-tu comme tes enfants ?

Manges-tu uniquement quand tu as vraiment faim ? Dors-tu quand ton corps te le demande ? Exprimes-tu tes émotions librement à tes proches ? Sais-tu prendre du repos quand ton corps te dit stop ?

J’ai une petite idée de la réponse… Et elle est souvent « non ».

Pourquoi ? Parce que nous sommes plus préoccupés par nos obligations, nos responsabilités, et les attentes des autres que par l’écoute de notre propre corps. Pourtant, c’est un élément fondamental pour être plus efficace et se sentir mieux.

Quelques exemples concrets :

Le sommeil : un besoin fondamental que l’on ignore trop souvent

Après une longue journée, qu’est-ce que tu fais en premier ? Tu vas te coucher ou tu restes devant ton téléphone ou la télé ?

Je parie sur la deuxième option. Je le sais, je l’ai fait. Exténué de ma journée, je rajoutais encore une couche en scrollant sur mon téléphone ou en regardant un film. Mon corps et mon esprit étaient à bout, mais je continuais à les solliciter inutilement.

J’ai arrêté cette souffrance ajoutée. Aujourd’hui, quand je suis fatigué, je dors. Tout simplement. Et je peux t’assurer que la différence est immense ! Mon sommeil est bien meilleur et mes journées sont plus énergisantes. Ma femme a fait pareil, et elle ressent le même bienfait.

Nos enfants mangent quand ils ont faim. Nous mangeons souvent par habitude, par ennui ou par envie.

L’alimentation : faim réelle ou envie de manger ?

As-tu déjà pris le temps de te demander si ta faim était réelle ?

Et lorsqu’on est malade, on nous dit de « prendre des forces » en mangeant. Pourtant, si ton corps ne réclame pas de nourriture, c’est qu’il a besoin de concentrer son énergie sur autre chose : guérir. Manger alors que tu n’as pas faim lui complique la tâche, car la digestion est un processus énergivore.

Mange quand ton corps le demande, mais à l’inverse, ne tarde pas à boire de l’eau. Si tu ressens la soif, c’est que ton corps est déjà déshydraté. 

Gérer son énergie intelligemment

Si tu es un peu fatigué mais que tu as encore de l’énergie, écoute ton corps. Ne te lance pas dans une tâche épuisante qui va complètement te vider.

Les enfants font ça naturellement : quand ils ont peu d’énergie, ils jouent calmement, au sol ou dans leur lit. Quand ils sont pleins d’énergie, ils courent, sautent et dansent !

Fais comme eux ! Si tu es fatigué, ne te mets pas à ranger tous les placards de ta maison. Privilégie des tâches plus légères : repasse en regardant une série, fais la vaisselle en écoutant de la musique, prépare ta liste de courses en dansant. Adapte ton activité à ton énergie.

Moralité : redeviens l’allié de ton corps !

Réapprends à écouter ton corps comme le font les enfants. Ils ne se posent pas mille questions : ils ressentent et agissent en conséquence.

Ton corps t’envoie des signaux en permanence : fatigue, faim, stress, énergie… À toi de les capter et d’y répondre au lieu de les ignorer.

Fatigué(e) ? Dors.
Affamé(e) ? Mange (mais écoute ta vraie faim, pas tes envies).
Épuisé(e) ? Ne te lance pas dans des tâches qui demandent trop d’énergie.

Plus tu seras à l’écoute de toi-même, plus tu seras aligné(e) avec tes besoins réels et mieux tu te sentiras au quotidien.

Alors, au lieu de lutter contre toi-même, fais comme tes enfants :

Respecte ton rythme, prends soin de ton énergie et donne-toi ce dont tu as vraiment besoin.

C’est en étant bien avec toi-même que tu pourras donner le meilleur à tes enfants !

Inspire-toi de tes enfants pour devenir la meilleure version de toi-même !

Nos enfants, par leur spontanéité, leur curiosité et leur persévérance, nous rappellent chaque jour des vérités essentielles que nous avons parfois oubliées en grandissant. Ils vivent l’instant présent, osent essayer sans craindre l’échec et expriment leurs émotions avec sincérité.

En tant que parents, nous avons souvent l’impression d’être ceux qui enseignent, mais si nous prenions aussi le temps d’apprendre d’eux ? En retrouvant cette capacité à expérimenter sans peur, à écouter nos besoins et à voir le monde avec émerveillement, nous pouvons non seulement nous épanouir personnellement, mais aussi devenir des modèles encore plus inspirants pour nos enfants.

Finalement, la plus belle leçon que nous pouvons tirer de tout cela, c’est que grandir ne signifie pas perdre ce qui nous rendait libres et heureux étant enfants, mais plutôt réapprendre à l’intégrer dans nos vies d’adultes.

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